La population, et particulièrement les jeunes, est poussée de toutes parts à croire et à participer à la démocratie représentative élective actuelle. Mais est-ce que voter tous les quatre ou six ans est suffisant
pour parler de démocratie ? Ne vaudrait-il pas mieux essayer un autre modèle ? Et ça, les jeunes ont déjà commencé…

Un camp climat de plusieurs jours où cohabitent ensemble des milliers de personnes; la ZAD de Notre-Dame des Landes où des centaines d’habitants se sont organisés eux-mêmes pendant plusieurs années; ou encore, une assemblée générale à 1h du matin, rue de la Loi à Bruxelles, où une centaine d’activistes se mettent d’accord sur leurs actions du lendemain.
Ces trois épisodes ont en commun la pratique d’un autre moyen de prise de décisions que par la représentation via un parti politique.

Des activistes durant l'action de désobéissance civile en Allemange "Ende Gelande". Ils bloquent une mine de charbon.
Action « Ende Gelande » en Allemagne. Les représentant·e·s des groupes affinitaires discutent de la suite. Même en pleine action, on trouve de la place pour la démocratie.

Il ne s’agit plus de la pièce de théâtre habituelle où l’opposition crie, la majorité fait la sourde oreille et où le vote final, mAtrererajorité contre opposition, viendra clore ce dialogue de sourds. Les nouvelles formes de démocratie cherchent plutôt à construire un consensus. Pour y arriver, chacun a droit à la parole et tout avis est discuté. Les mécanismes de dominations, selon le genre ou l’origine, sont également combattus. Et tout cela est possible grâce à des outils d’animation innovants.

4 exemples des mouvements avec les mains pour faciliter des réunions.

Tout n’est pas parfait lors de ces actions directes ou assemblées. Mais ces jeunes militant·e·s pratiquent néanmoins une autre sorte de démocratie et tentent de construire un mieux vivre-ensemble. Ne pourrions-nous pas nous en inspirer ?


Cet article fait partie d’Autre Terre Magazine #02. La question du trimestre était les jeunes et de la démocratie. Pour lire l’entièreté du journal, c’est par ici.

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