Ça y est ! Le rythme est donné, le son monte et là, tout le monde s’accroche. Les danses de salon de nos éternels politiciens ont été récemment détrônées par la street-dance des jeunes Belges.
© François Dvorak

Les jeunes étaient dans la place, bien décidés à renverser les codes. Bon sang mais qu’est ce qui leur a pris de descendre dans la rue toutes les semaines avec leurs slogans délirants ? « Et dire que les licornes ont déjà disparu ! » « Prenons les manchots par la main ! »… Pour suivre la cadence, va falloir qu’on se dérouille carrément. Cette secousse démocratique va-t-elle nous réveiller de notre léthargie ? Nous donner ce nouvel élan tellement important pour oser les décisions qui permettront un changement en profondeur ?

En tout cas, nous ne pouvons plus nier le roulement du beat enivrant de ces revendications répétées, de cette démocratie réinventée pour que la voix du plus grand nombre soit entendue.

© François Dvorak

Au sein d’Autre Terre, on croit beaucoup à ces prises de parole et de positions individuelles pour ensuite créer une action ou une réponse collective aux enjeux qui se présentent. Nous appelons ce procédé « gestion participative ».

Participer, c’est pour nous la seule façon d’entrer vraiment dans la danse. C’est une de nos responsabilités et elle est énorme. Mais pour cela il faut oser dire, d’abord soi-même, puis en groupe, nos convictions, nos accords et désaccords. Les partager permettra à notre pro-jet, notre entreprise, notre quartier et pourquoi pas notre pays, d’avancer dans une direction intéressante.

Se taire ? Laisser faire ? Croire que rien ne va changer ? Garder ses idées pour soi ? Plus jamais ça !

Tous sur la piste, ça va déménager 😉

Deux stagiaires sont parties à la rencontre des jeunes lors d’une manifestation climat à Liège.

Cet article fait partie d’Autre Terre Magazine #02. La question du trimestre était les jeunes et de la démocratie. Pour lire l’entièreté du journal, c’est par ici.

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