Au Burkina Faso, la vie des agricultrices et agriculteurs est de plus en plus difficile. Les changements climatiques et la surpopulation appauvrissent les sols tandis que la guerre et l’insécurité ont jeté sur les routes près de 500.000 réfugiés. Que faire face à tant d’enjeux entremêlés : sécuritaires, économiques, sociaux, environnementaux ?

Agir localement avec les populations

Les associations Baobab, Apaf et Apad-Sanguié se sont associées à Autre Terre pour mettre en place un vaste programme de reboisement dans 6 localités de la région de Koudougou. Pour les 4.000 agricultrices et agriculteurs de ces villages, il s’agit de se former aux pratiques agroécologiques ; de reboiser leurs parcelles ; et de créer des réserves naturelles qui préserveront la biodiversité. En quelques mois, ils ont déjà planté plus de 6.000 arbres. Et 10ha sont désormais en réserve naturelle totale.

Un projet sur le long terme

A terme, ce sont 5.000 ha qui seront exploités en agroforesterie et 6 réserves naturelles créées. En perspective, de meilleurs rendements agricoles mais également d’autres sources de revenus issus de la nature. Karité, néré, miel pourront plus aisément être collectés, transformés et revendus. Un karité met 20 ans à entrer en fructification. On comprend que, pour la population de la région de Koudougou, ce projet est avant tout un acte d’espoir dans un contexte plutôt morose.

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A terme, ce sont 5.000 ha qui seront exploités en agroforesterie et 6 réserves naturelles créées.


Cet article fait partie d’Autre Magazine #4 qui parlait de l’agroécologie face aux changements climatiques. Pour lire les autres articles, cliquez-ici.

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