Les sécheresses des années 70 ont fortement marqué  les populations du Siné Saloum. Marqué par une telle situation, Théodore Adrien SARR, évêque du diocèse de Kaolack à l’époque, se lance dans la création de la Caritas-Kaolack qui voit le jour en 1981. Le plan diocésain de développement rural (PDDR) se déroule, avec  comme priorité, le fonçage de forage (recreuser dans des puits pour aller plus profondément) et la mise en place de comités de gestion.

Caritas-Kaolack s’est lancée dans des programmes d’appui urbains en 1993 suite à la sollicitation d’une association de jeunes catholiques du quartier périphérique de Jammagën. Le processus a conduit à la mise en place du CODEJA (Comité de Développement de Jammagën). Cette structure de quartier avait pour but de réunir tous les habitants (jeunes, adultes, personnes du 3° âge, hommes et femmes) autour de l’assainissement du quartier, en particulier, et de son développement global, en général.

Deux ans d’accompagnement de ce quartier par Caritas ont suffi aux autorités municipales pour demander à l’ONG d’étendre son approche et ses actions d’accompagnement aux vingt-quatre (24) autres quartiers de la ville. C’est ce qui a conduit, dans un élan partenarial avec les autres ONG et services étatiques intervenant dans la ville, à mettre en place, en 1996, un comité de pilotage de la dynamique qui a animé l’installation d’un Comité de Développement dans chaque quartier, tous fédérés par le CODEKA (Comité de Développement de Kaolack). Depuis cette période, la mission de l’Equipe de Développement Urbain qui est  «d’accompagner les initiatives de développement des organisations de base en milieu urbain » à travers l’élaboration et la mise en œuvre de différents projets, repose sur un partenariat fort avec ces acteurs (comités de développement, services étatiques, organisations de développement).

Au regard des réalisations issues de l’accompagnement d’initiatives de base dans la Commune de Kaolack, Caritas s’est vue interpellée par d’autres collectivités locales de la région. Elle a, donc, étendu son action dans la Commune de Kahone, en 2010, et dans celles de Gandiaye et Keur Madiabel, en 2011.

Depuis 2021, Caritas accompagne trois coopératives dans la diversification des activités autour de la valorisation des déchets. Des aires d’expérimentation agroécologique (AEAE) ont été intégrées aux Centres de Valorisation et de Traitement des Déchets (CVET), ce qui offre l’opportunité de valoriser les déchets organiques pour le développement du maraîchage.  En parallèle, la valorisation artistique et décorative des déchets a également été retenue comme activité économique développée autour des CVET.

Localisation des projet(s)

Projet(s) en commun avec Autre Terre

Gestion des déchets

Sénégal

Filière de gestion des déchets

Création de filières de gestions des déchets à Kahone, Gandiaye et Keur Madiabel

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Gestion des déchets

Sénégal

Valorisation du plastique dur

Collecte, tri et valorisation du plastique dur à Kaolack

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